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REFLECHIR PLUS LOIN QUE L’OFFRE CLASSIQUE EST LA CLE DU SUCCES

Deux nouveaux libraires prennent la parole

dagbladhandelDe plus en plus de librairies ferment leurs portes. Toutefois certains entrepreneurs estiment que cela vaut la peine de reprendre un commerce ou d’ouvrir un nouveau commerce. De plus, on remarque qu’ils n’entrevoient pas du tout leur avenir et celui des librairies de façon négative. Le contact personnel et une offre variée et rafraîchissante sont aujourd’hui les clés du succès des magasins dans le secteur des quotidiens.

Que faisiez-vous avant d’ouvrir une librairie?

Nathaniël Baelus (22) de Papyrus: “Début novembre, j’ai repris la librairie Papyrus sur le Quai Wallon à Anvers. Avant cela, j’ai étudié à la Karel De Grootte Hogeschool.”

Jo Cornelis (54) de Krantenwinkel Jo: “Après avoir exploité un hôtel/bar à cocktails à Louvain durant 27 ans, j’ai repris la librairie à proximité il y a 5 mois.”.

D’où vient votre intérêt pour une librairie?

Nathaniël: “Malgré le fait que le secteur ne se porte pas très bien, j’ai choisi d’ouvrir une librairie. Mes parents possèdent leur propre librairie depuis près de 20 ans. Grâce à ma formation, j’ai décidé aussi d’en ouvrir une. Durant mes études, j’ai acquis certaines aptitudes et j’ai analysé le commerce de mes parents. Je suis alors parvenu à la conclusion qu’ils connaissent effectivement une croissance d’année en année. C’est pourquoi je veux volontiers poursuivre leur formule.”

Jo: “Je me rendais régulièrement dans le magasin de la propriétaire de l’époque qui m’a assez vite confié qu’il était à reprendre. Après une analyse approfondie du commerce, il est apparu qu’il s’agissait d’une affaire saine et en concertation avec mon comptable, j’ai repris le commerce.”

Comment avez-vous aborde le lancement/ la reprise?

Nathaniël: “Comme pour chaque départ d‘un commerce, celui-ci ne s’est pas déroulé sans anicroche. La pression du temps a joué un grand rôle. Nous avons décidé de reprendre l’affaire en très peu de temps. Certaines procédures aussi ne se sont pas déroulées tout à fait comme prévu. Heureusement je pouvais compter sur l’aide de mon père. Il a pu contacter immédiatement les bonnes personnes pour mettre un peu la pression.”

Jo: “La reprise s’est fait sans problème parce que nous avions une très bonne entente.”

Avec quels fournisseurs collaborez-vous?

Nathaniël: ”Je collabore surtout avec Conway et Lyfra. Ceci parce que tous deux ont leurs avantages prix sur certains produits. De plus, je bénéficie de plusieurs jours de livraison afin que mes clients ne doivent jamais attendre leurs produits trop longtemps, même si mon stock est épuisé.”

Jo: “Les fournisseurs existants sont restés et la collaboration reste très fluide.”

Voulez-vous encore étoffer l’assortiment?

Nathaniël: “Absolument, j’ai commencé par l’alimentation fraîche, comme le café et les viennoiseries, mais les sandwiches garnis et les jus de fruits font aussi partie de l’assortiment. Par ailleurs, je vend aussi quelques articles de cadeau tels que des bonnets, des gants et des parapluies, idéal pour l’hiver.”

Jo: “A la demande des clients, j’ai décidé après un mois d’inclure aussi les cartes de vœux dans mon offre. Par ailleurs, je suis aussi devenu entre-temps un point de vente d’UKI, une figurine TV pour les tout-petits. Enfin, les plans de réaménagement du magasin, avec un coin café, sont prêts.”

Quel est votre groupe cible?

Nathaniël: “J’essaie d’atteindre un groupe cible le plus large possible. Ici ce sont essentiellement des riverains et des personnes qui travaillent dans le quartier. Pour ce groupe, un assortiment de frais est très intéressant.”

Jo: “Le groupe cible est constitué de jeunes (école) et de personnes plus-âgées qui préfèrent une version papier du journal. J’ai plusieurs abonnés qui viennent chercher leur journal le matin dans le magasin. Ceci crée une sorte de lieu de rencontre où les gens se retrouvent pour leur conversation quotidienne.”

Comment voyez-vous l’avenir de votre commerce?

Nathaniël: “Je vois mon avenir plutôt rose. J’ai repris l’affaire et je l‘ai aussitôt rafraîchie. Les clients sont très enthousiastes et avec les perspectives positives pour le Quai Wallon, je pense que cela ne peut que s’améliorer.”

Comment voyez-vous l’avenir du secteur?

Nathaniël: “Les magasins qui reposent uniquement sur les trois piliers éprouveront plus de difficultés à survivre. Les gens doivent chercher des extras tels que les paris sportifs. Ceux-ci ne coûtent rien et sont intéressants pour générer un chiffre d’affaires supplémentaire.”

Jo: “Je constate quand même dans le magasin que de nombreuses personnes qui estiment que le contact personnel est important. C’est pourquoi je suis convaincu que les librairies conservent certainement le droit d’exister.”

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