Ces tendances ont une influence sur votre chiffre
Snacking, on the go, tradition, naturel et transparence
A l’occasion du cinquantième anniversaire de la Slagerijschool, Ter Groene Poorte a organisé un festival du boucher avec un symposium. Erik Leenaers de Weber Shandwick y a passé les nouvelles tendances dans l’alimentation en revue. Il s’est notamment attardé sur l’influence des médias sur le regard que le consommateur porte sur l’alimentation, et a cité les cinq principales tendances alimentaires.
Points importants pour vous:
- Prévoyez aussi de plus petites portions
- Votre emballage doit convenir pour emporter le produit
- Surprenez vos clients avec des idées de recettes avec un beau morceau de viande
- Choisissez des produits sans additifs
- Privilégiez des emballages transparents
-Utilisez des labels
- Choisissez des produits régionaux/locaux et mettez-les en avant
- N’oubliez pas les classiques dans votre offre de plats préparés
Impact d’internet
Les médias sociaux ont une portée énorme. Les journaux ont quelque 40.000 abonnés, les blogueurs populaires comptent de nombreux followers. Internet a également une influence sur l’alimentation. Cela entraîne notamment une évolution des habitudes des consommateurs. Parmi les millennials (nés entre 1980 et 2000), 67% utilisent leur smartphone comme principal moyen pour se rendre sur le Net. 37% des millennials souffrent, en outre, de FOMO (fear of missing out) et consultent donc en permanence les médias sociaux. Notons aussi que 64% des millennials sont fidèles aux marques.
L’alimentation dans les médias
Les médias ont un lourd impact sur l’alimentation. Des articles paraissent chaque jour sur notre alimentation.
Quelques exemples:
• Journées sans viande: 848 articles;
• Scandales dans les abattoirs: 1185 sur Tielt, 618 sur l’abattoir d’Izegem;
• Nouvelle pyramide alimentaire: 300 articles.
Mais il y a une différence entre la manière dont quelque chose est écrit et la manière dont nous devons l’interpréter.
De nombreux groupes publient des choses consciemment dans le but d’influencer les autres. Pour le consommateur, il est parfois difficile de savoir ce qui est vrai et quand une certaine pression est exercée. Nous distinguons trois types de personnes:
Personne moyenne
Cette personne se pose plein de questions sur son alimentation. ‘Puis-je encore manger ceci’, ‘Nous ne pouvons plus prendre de plaisir, tout ce qui est bon, nous est retiré’, …
Activiste de la durabilité
Ces personnes basent leurs choix alimentaires sur la durabilité: l’homme, l’environnement, le bien-être animal, ...
‘Experts’ de la santé
Les experts de la santé choisissent leurs aliments sur la base de la santé. Ils se considèrent comme des experts, bien que ce ne soit bien sûr pas toujours le cas.
Cinq tendances dans l’alimentation
Au niveau des repas, nous observons cinq tendances qui vont fortement influencer le choix du consommateur pour la suite.
Snacking & on the go
Nous voyons un nouveau mode d’alimentation s’installer peu à peu. Au lieu de 3 repas par jour, le consommateur passe à 5 à 6. 1/3 des gens mangent déjà 6 repas plus petits. Les raisons de ‘snacker’ sont diverses. Pour calmer la faim bien sûr, mais aussi pour des causes psychologiques: l’envie de grignoter quelque chose. On s’adonne également au snacking, simplement parce que l’occasion se présente.
Le facteur de facilité joue aussi un rôle au niveau du snacking. 13,6% du budget alimentaire est consacré aux plats préparés. Les plats préparés, les pâtes et les friandises sont les principaux snacks.
Mais parallèlement: lorsque le consommateur se met lui-même aux fourneaux, il le fait avec ferveur. Il prend son temps et choisit de beaux ingrédients.
Naturel
90% des consommateurs trouvent la santé importante. Aux USA, 1 parent sur 2 achète du bio. Le naturel va plus loin que le bio. Ce sont des produits sans additifs, aussi purs que possible. Les producteurs travaillent eux-mêmes de plus en plus à des clean labels.
Conscient
Le consommateur est clairement plus conscient et accorde ici aussi de l’importance aux étiquettes. 65% des millennials lisent activement l’étiquette sur leurs aliments.
Souci de la tradition
La cuisine traditionnelle a toujours la cote. Ici, l’aspect émotionnel joue un rôle majeur. Pensez p.ex. à la ‘cuisine de grand-maman’.
Moins de viande?
La consommation de viande continue de diminuer. En mars, VLAM a encore publié de nouveaux chiffres à ce sujet. La consommation à domicile de viande fraîche est passée en 2017 de 18,2 à 17,5 kg par tête. “La qualité plutôt que la quantité”, entend-on souvent. Nous distinguons différents types de personnes ou de raisons pour manger ou non de la viande.
Mangeurs de viande
Carnivore: cette personne mange de la viande par habitude.
Famille: ce mangeur de viande le fait surtout, parce que sa famille le veut.
Nutritionnistes: ils mangent surtout de la viande pour la valeur nutritive.
Hédonistes: ils mangent de la viande, parce qu’ils trouvent cela bon.
En tout cas, les carnivores et les hédonistes sont les plus gros groupes. L’aspect émotionnel autour de la bonne chère imprime ici son sceau.
Non-mangeurs de viande
Flexitariens: ils n’arrêtent pas de manger de la viande, mais réduisent leur consommation.
Santé: ces personnes ne mangent pas de viande, car elles trouvent cela plus sain.
Environnement: ces personnes décident de ne pas manger de viande en raison de l’impact de la production de viande sur la planète. Un groupe en plein essor!
Bien-être animal: ces personnes ne mangent pas de viande, car elles ne veulent pas faire de mal aux animaux