ELECTRIUM EPAULE LE PRODUCTEUR D'EAU WATER-LINK POUR LES CALCULS DE CABLES
CELA DÉBOUCHE SUR UNE INSTALLATION SÛRE ET ORDONNÉE
Garder l'installation électrique à jour et conforme aux exigences de sécurité de plus en plus strictes représente un défi pour toute entreprise. water-link ne fait pas exception à la règle. Les normes et règles de sécurité les incitant à agir, ils se sont tournés vers Electrium. Cela a été le début d'une collaboration fructueuse.
L'AR DE 2012 POUSSE A AGIR
L'AR du 4 décembre 2012 a poussé de nombreux exploitants de sites industriels à se réveiller. A partir de ce moment, toutes les installations électriques devaient obligatoirement subir une analyse des risques. Les installateurs, les architectes et les bureaux d'études ont dû s'adapter aussi: lors de la pose d'une nouvelle installation, ils doivent également tenir compte de cet AR.
Jasper Beurms d'Electrium résume la problématique: “Par le passé, on se basait principalement sur les règles de bon savoir-faire. Chaque entreprise d'installation déterminait elle-même ce qu'il fallait pour rendre l'installation sûre. Elle choisissait p.ex. la section de fil, en se basant sur ses connaissances et compétences. Mais dans certains cas, les règles de base appliquées et les calculs simplifiés ne suffisent pas.
Dans la réalité, les installations sont parfois complexes. En raison de la présence de plusieurs transformateurs, systèmes UPS et générateurs de secours, diverses sources peuvent alimenter l'installation. Les tableaux ont, en outre, souvent plusieurs arrivées, ce qui permet une diversité de scénarios d'exploitation. Les longueurs de câble jouent également un rôle crucial dans les courants de court-circuit présents. Cela peut modifier le temps de réaction de la sécurité et la présence ou l'absence de sélectivité … Seul un calcul poussé de l'installation permet autrement dit d'estimer correctement les risques pour les gens et la fiabilité dans une installation électrique. De nombreuses entreprises disposent bien d'un service technique au courant de ces choses, mais la capacité - en moyens ou en personnes - leur fait souvent défaut pour exécuter ce genre de calculs poussés à temps. Avec Electrium, nous voulons épauler ces entreprises. Comme nous exécutons au quotidien des calculs de câbles en mettant clairement l'accent sur la sécurité et la fiabilité, nous pouvons fournir rapidement une réponse claire aux questions préoccupantes. Afin d'éviter tout malentendu: nous ne sommes pas un entrepreneur. Nous n'exécutons pas de travaux, mais accompagnons nos clients lors du développement de leur installation électrique à haute et basse tension, de la conception à la phase de chantier, pour les installations anciennes et neuves."
NOMBREUSES DONNEES NECESSAIRES
“Etablir l'inventaire d'une installation existante n'est pas simple. Les informations collectées sont parfois erronées ou il manque souvent des données pour pouvoir exécuter un calcul correct.
La marque, le type et le réglage de la sécurité sont ainsi p.ex. importants. La structure du réseau aussi: quel est le type de réseau, comment les câbles PE sont-ils tirés, les écrans des câbles sont-ils reliés en amont ou en aval? Des erreurs sont souvent commises à ce niveau, car lors d'extensions, d'adaptations, d'ajout de systèmes UPS et de générateurs, les entrepreneurs n'ont parfois pas une vision complète du reste de l'installation.
Au niveau des sectionneurs de charge et commutateurs aussi, nous observons des problèmes ou des choses allant à l'encontre du RGIE. Cela donne souvent lieu à des situations carrément dangereuses. Afin de surmonter les difficultés inhérentes à un inventaire, nous déterminons préalablement avec le client quelles données sont importantes pour exécuter le calcul de câbles et laquelle des deux parties va les collecter. Parfois, nos clients collectent tout eux-mêmes et parfois, nous collectons les informations sur place."
UN SERIEUX PROBLEME POUR WATER-LINK AUSSI
water-link, un producteur d'eau de la région anversoise, était également confronté à la problématique évoquée dans l'AR. Il est représenté par Joeri Van Deynze, qui nous en dit un peu plus concernant l'entreprise et ses installations: “Notre clientèle pour l'eau potable se situe principalement autour d'Anvers. Nous livrons aussi à d'autres entreprises de production d'eau potable.
Nous disposons de deux sites de production géographiques: un au sud (Rumst/Duffel) et un à Oelegem/Broechem à côté du canal Albert. La capacité des deux est comparable, avec chacun une production de 300.000 m³ par jour.
Nous tirons l'eau depuis la Meuse. A Duffel, via le canal de la Nèthe et le canal Albert et à Oelegem directement via le canal Albert. Les deux installations électriques ont une taille assez comparable, mais une superficie tout de même relativement limitée.
Nous utilisons surtout une épuration chimique/ biochimique et visons une circulation de l'eau gravitaire à travers les installations afin d'éviter des coûts de pompage et d'énergie supplémentaires.
Au sud comme au nord, le flux d'eau total n'est pompé qu'une seule fois dans les installations de production, pour remplir les bassins-réservoirs.
Après l'installation d'épuration, il y a un deuxième pompage pour distribuer l'eau traitée et potable vers nos clients."
“Nos collaborateurs connaissent bien les dangers de l'installation, mais cette methode de travail les aide a avoir une vision globale"
Joeri Van Deynze (water-link)
Inventaire des installations d'avant 1983
“Pour nous aussi, l'AR fin 2012 a été un défi de taille. Nous étions confrontés à une date butoir de fin 2014 pour le calcul de câbles et les analyses des risques des installations électriques d'avant 1983. En soi, nous n'avions pas énormément d'installations datant d'avant cette année mais les problèmes étaient nombreux: protections non conformes, risque de contact indirect et de contact direct, courant nominal pas en règle, ... Dans les années 60 et 70, les normes de sécurité étaient complètement différentes. Au départ, nous avons entrepris de dresser l'inventaire nous-mêmes dans un fichier Excel. Les problèmes rencontrés étaient confiés aux services concernés. Certaines parties de ces installations ont alors été adaptées, d'autres complètement remplacées.“
C'est ensuite au tour des installations d'après 1983
“Nous avions alors décidé en interne de nous attaquer aussi aux installations d'après 1983 car nous étions entre-temps aussi soumis à la législation SEVESO. Il est important ici d'avoir des contrôles conformes des installations électriques.
Dans cette optique, avoir des calculs de câbles corrects est notamment important aussi. Les problèmes dans les installations sont plus ou moins les mêmes que ceux cités par Jasper. Ces installations étaient, de plus, nettement plus étendues et plus complexes. Un fichier Excel ne suffisait plus pour garder une vue d'ensemble.
Après une étude des progiciels disponibles sur le marché, nous sommes tombés sur le progiciel Caneco. Notre première rencontre a eu lieu durant un projet dans le Port d'Anvers, où Electrium contrôlait nos calculs de câbles."
Jasper Beurms: “Les calculs dans Excel peuvent être utiles si seuls quelques câbles doivent être calculés dans une installation simple. Dès que l'installation est plus grande et plus complexe, cela devient vite confus et cela prend également du temps.
On passe alors souvent à un progiciel. L'atout majeur de Caneco, c'est qu'il n'est lié à aucune marque."
Joeri Van Deynze: "Après ce premier contact, nous avons fait monter Electrium à bord pour s'occuper de nos deux sites de production. Début 2018, ils ont débuté au sud l'inventaire et le calcul de câbles. Entre-temps, l'inventaire du bassin-réservoir à Oelegem est bouclé aussi et nous nous attelons là aussi aux calculs."
“La methode appliquee par water-link ne comporte que des avantages et sera avantageuse a long terme“
Jasper Beurms (Electrium)
“PAS UN EXERCICE UNIQUE, MAIS UN CHANGEMENT DE MENTALITE COMPLET"
Jasper Beurms: "Pour water-link, il ne s'agissait à la longue pas uniquement d'un exercice unique; ils voulaient aussi mettre en place une procédure afin que les installations restent à jour et sûres dans le futur. Cela représente en soi un nouveau défi. Il faut non seulement mettre la structure nécessaire sur pied, mais aussi tenir compte des collaborateurs sur place. Certains sont habitués depuis une vingtaine d'années à travailler avec certaines règles et méthodes. Et on leur demande soudain de travailler selon un schéma fixe et de soumettre d'abord chaque changement à la division ingénierie. Cela exige tout de même un certain changement de mentalité."
Joeri Van Deynze: "Au départ, cela n'était en fait pas censé être plus qu'un projet unique. Mais tandis qu'Electrium était en train de procéder ici à l'inventaire et aux calculs, les demandes des divisions pour de nouvelles adaptations continuaient à affluer. Cela nous a fait réfléchir. Il nous a semblé opportun de couler le projet dans une structure fixe, avec Electrium gérant et suivant l'ensemble. Si quelqu'un effectue une adaptation, il n'y a qu'Electrium qui peut désormais l'adapter dans le master file. Notre norme y a été adaptée. Les entrepreneurs externes doivent effectuer les calculs de câbles dans Caneco afin qu'ils puissent être intégrés simplement après la livraison du projet dans le master file. Pour la réalisation de schémas électriques, nous avions déjà une telle norme."
Jasper Beurms: "Dans chaque entreprise, nous tombons sur des armoires avec le dessin dans le PC ne correspondant plus du tout à la situation réelle. Et on trouve alors dans l'armoire un deuxième dessin sur lequel quelques circuits ont été rajoutés en vitesse au stylo. Les situations de ce type sont monnaie courante, mais néfastes pour une entreprise. Son fonctionnement est non seulement entravé, mais la sécurité en pâtit aussi. Afin d'y remédier, il faut quasiment toujours une phase de transition pour atteindre votre destination finale. La documentation est la clé et cela passe par des choses simples, p.ex. numéroter les câbles et noter les longueurs exactes lors de l'installation. Cette fois, nous avons dû tout rattraper manuellement, mais pour de nouvelles installations, cela est à présent documenté directement. Tout le monde voit ainsi que la nouvelle manière de travailler comporte des avantages.“
PROCEDE: INVENTAIRE, CALCUL, SOLUTION
Jasper Beurms: “Il faut tout d'abord un inventaire approfondi. Ici, nous procédons de manière pragmatique et examinons le tableau en nous basant sur le RGIE. Il arrive qu'un tableau multiplie tellement les problèmes que le client préfère le remplacer complètement au lieu de faire calculer et adapter l'ancien tableau. Ensuite, un premier calcul est effectué avec les infos collectées. Cela donne lieu à un certain nombre de remarques. Puis, nous nous réunissons avec les services d'ingénierie et de maintenance pour examiner toutes les remarques et élaborer un plan d'attaque. Nous n'avons pas toujours connaissance de la politique en matière d'investissement de l'entreprise. Nous n'imposons rien. Nous nous contentons de soumettre des possibilités pour aborder un problème. La décision finale revient à l'entreprise. Nous remarquons souvent que nos idées aident l'entreprise. Il nous est déjà arrivé de pouvoir éviter le remplacement de plusieurs disjoncteurs en remplaçant un câble quelque part en amont dans l'installation, de manière à augmenter le courant de court-circuit. Il s'agit d'une combinaison de notre expertise, de l'expérience des services techniques et des projets d'avenir de l'entreprise où nous sommes actifs."
PRET POUR LE FUTUR
“Nous sommes entre-temps aussi occupés ici à centraliser l'alimentation électrique de secours. Pour le moment, elle est répartie entre plusieurs générateurs de secours. Le résultat d'une évolution historique, parce que l'installation doit rester continuellement en service. Les diesels toujours disséminés actuellement sur tout le site sont supprimés systématiquement et sont remplacés par un système d'alimentation de secours à haute tension centralisé. Durant cette transformation, nous devons veiller à ce que la sécurité et la fiabilité restent garanties à tout moment. Le nouveau concept est également prêt pour le futur. S'ils veulent placer une éolienne d'ici quelques années, nous en avons déjà tenu compte."
MEILLEURE VUE D'ENSEMBLE
Pour Joeri Van Deynze, la nouvelle manière de travailler comporte encore un avantage: “Nos collaborateurs connaissent bien les dangers de l'installation, mais cette méthode de travail les aide à avoir une vision globale. Avant, chacun était plus sur sa petite île. Maintenant, ils se rendent compte qu'une certaine décision au point A peut bel et bien avoir une influence au point B. La fiabilité de l'installation est également accrue."
ATTENTION A …
Après des années d'expérience dans le calcul et l'inventaire, Electrium peut citer quelques défis. Jasper Beurms: “Certaines entreprises ne sont pas encore convaincues de la plus-value d'un calcul de câbles et le considèrent uniquement comme une obligation de l'AR 2012. Elles ont travaillé des années sans problèmes. Pourquoi donc changer la manière de procéder? C'est un peu comme la protection contre la foudre. On n'en voit pas l'utilité, jusqu'à ce que la foudre frappe effectivement. On ne peut évaluer un risque qu'après en avoir dressé la carte, dans ce cas en exécutant un calcul de câbles. Ce qu'on fait ensuite des résultats de ce calcul et quand, sont une évaluation des risques que chaque entreprise doit réaliser pour elle-même. water-link s'est engagé, selon moi, sur la bonne voie. La méthode qu'ils appliquent aujourd'hui, ne comporte que des avantages et sera à coup sûr avantageuse à long terme.“