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UNE COMBINAISON UNIQUE DE MAGASIN DE PROXIMITE ET DE LIBRAIRIE

Buurtwinkel Luc propose les assortiments traditionnels plus des produits alimentaires

Buurtwinkel Luc est situé sur la Baalsebaan à Baal. Il s'agit d'une combinaison unique de librairie et de magasin de proximité. Ainsi, le gérant Luc Nitor répond parfaitement aux besoins du village. “Outre du tabac, de la presse et des produits de loterie, nous proposons du pain, de la charcuterie et d'autres aliments. Hélas, Baal n'a plus de boucherie. Il ne reste qu'une seule boulangerie et un petit supermarché. Je crois qu'un magasin de proximité comme celui-ci est nécessaire”, déclare Luc.

Buurtwinkel Luc

NOUVEAU BATIMENT

Buurtwinkel Luc a déménagé. D'un petit magasin près de l'église, il est passé à un bâtiment plus grand et plus moderne un peu plus loin. Ce fut une sérieuse étape pour Luc, le gérant. “L'ancien magasin était très vieux et tout petit. Il existait depuis plus de 160 ans et il est passé au fil des ans d'une épicerie à une librairie avec des produits alimentaires”, explique Luc. Comme Luc propose également du pain, de la charcuterie et d'autres aliments, le besoin d'un bâtiment plus spacieux n'a fait que s'accroître. “Avant, ce nouveau bâtiment était une banque, qui a ensuite été transformée en boulangerie-sandwicherie. Cet établissement ne tournait pas bien et lorsque le bâtiment s'est à nouveau libéré, j'ai saisi ma chance. Je pars du principe qu'un magasin comme Buurtwinkel Luc est nécessaire pour un petit village comme Baal. Nous n'avons plus de boucherie, juste une boulangerie et un petit supermarché. Il y avait donc bien de la place pour une librairie proposant également du pain, de la viande fraîche et d'autres denrées alimentaires.”

Depuis le demenagement, la majeure partie du chiffre d'affaires est realisee avec l'alimentaire. Dans l'ancien magasin, la proportion librairie-alimentation etait de 50-50

FRITURISTE

Une friterie pendant 14 ans

Luc tient Buurtwinkel Luc depuis 5 ans. Avant ça, il a tenu une friterie pendant 14 ans. “J'ai commencé par aider mon frère dans sa friterie. Ensuite, j'ai repris l'affaire après quelques années. Avec une friterie, on a un horaire très fastidieux: il faut toujours travailler aux moments où les autres ne sont pas au travail. J'en ai eu assez de travailler le soir et le week-end. Je voulais plus de liberté en soirée et en fin de semaine. C'est comme ça que j'ai décidé d'arrêter la friterie et de chercher un nouveau défi. Mais cela m'a fait beaucoup de peine de dire adieu aux clients.”

En quête d'opportunités

“Après quelques expériences comme représentant et un passage dans la construction, je me suis demandé si j'avais envie de revenir dans l'horeca ou plutôt de chercher d'autres opportunités. J'adorais bosser dans l'horeca, mais cela oblige à mener une vie très difficile. J'ai cherché ce qu'il me fallait. J'avais à nouveau besoin du contact avec des clients. Je suis quelqu'un qui aime voir du monde. Dagbladhandel bij Vera était à remettre et je n'ai pas hésité longtemps. Cet établissement proposait déjà des produits alimentaires. J'y ai vu une belle perspective d'avenir.”

Des journées de travail différentes

“Avec mon magasin de proximité, les journées de travail sont plus longues, mais mieux orientées. A la friterie, je faisais l'erreur de tout vouloir faire moi-même. J'aurais dû déléguer, mais j'ai du mal à faire ça. Dans mon magasin de proximité aussi, j'ai remarqué que j'ai du mal à lâcher prise. Ce n'est pas dans ma nature de faire les choses à 90%. Je suis ici tous les jours, avec une collaboratrice. Ma journée de travail commence à 5h, celle de mes collaboratrices à 5h30.”

Buurtwinkel Luc

TROIS GROS PILIERS

Un tiers de vente de presse en moins

Chez Luc, les journaux sont tout dans le fond du magasin. Et c'est le fruit d'une longue réflexion. “Les gens qui viennent acheter un magazine ou un journal, doivent alors traverser tout le magasin. Ainsi, ils peuvent découvrir l'ensemble de l'assortiment et se laisser tenter par l'un ou l'autre achat impulsif. Le nombre de clients qui viennent juste chercher un journal ou un magazine, a fortement diminué. Comparé à il y a cinq ans, la vente de journaux a reculé d'un tiers. Pour le client, il est beaucoup plus avantageux aujourd'hui de prendre un abonnement plutôt que d'aller chaque jour acheter son journal. On l'appâte avec des réductions et des cadeaux. En soi, c'est absurde, mais on ne peut pas donner tort au client, bien sûr.”

Aucune diminution de la vente de tabac

Comparé à la vente de journaux, Luc ne remarque aucune diminution de la vente de produits tabac. “Selon un fournisseur, 2018 aurait été une très bonne année pour la vente de tabac en général.

Selon eux, c'est dû à la météo favorable. Les gens vont davantage s'asseoir dehors et sont donc plus vite enclins à allumer une cigarette. Il y a des clients qui sont passés à la cigarette électronique, mais je n'ai pas envie de prendre cet article dans mon assortiment pour le moment. Pour vendre ça, il faut s'y connaître et je ne possède pas encore cette connaissance. Une fois que les très gros acteurs arriveront sur le marché, j'ajouterai peut-être une alternative électronique à mon assortiment.”

Tirage au sort avec les bulletins de lotto

“Pour inciter les gens à acheter leurs produits de lotto ici, nous avons placé une boîte dans le magasin où ils peuvent déposer leur bulletins de lotto perdants. Au début du mois, on tire un bulletin au sort dans la boîte et l'heureux gagnant peut rejouer gratuitement. Cela crée un peu d'animation et les clients apprécient.”

Je trouve important de ne pas concur­rencer les autres commerces du vil­lage avec des assortiments identiques. Il faut vivre et laisser vivre

PAIN ET PATISSERIE

Pour l'offre de pains, de viennoiseries et – pendant le week-end – de pâtisseries, Luc fait appel à un boulanger de la commune voisine. “Ainsi, nous faisons en sorte de pouvoir proposer du pain frais chaque jour. Les pains sont découpés ici de manière à ce que les clients soient sûrs de leur fraîcheur.

Nous recevons les livraisons avec une réduction de 25 à 30% et nous les vendons avec un petit bénéfice. En revanche, nous ne pouvons pas retourner les invendus. Donc, je dois veiller à tout estimer correctement dans la mesure du possible. Au début, on y va un peu à tâtons, mais le boulanger m'a bien aidé. Cette collaboration se passe très bien”, déclare Luc.

VIANDE

Outre du pain, Buurtwinkel Luc propose également de la charcuterie. Luc est très attentif à la qualité des produits. “Notre charcuterie vient de chez Charles et nous en sommes très contents. Nous achetons également certains produits spécifiques chez Imperial. Un mix des deux assure une excellente qualité.”

BuurtwinkelBuurtwinkel

IMPORTANCE DES GRANDES MARQUES

Quand on se promène chez Buurtwinkel Luc, on remarque immédiatement qu'il a choisi des marques. Apparemment, il s'agit d'un choix délibéré. “J'ai essayé de proposer un lait d'une marque prétendument de moins bonne qualité et il ne s'est pas du tout vendu. Les gens qui n'ont pas le budget pour faire leurs courses ici à un prix un peu plus élevé, vont dans des super­marchés où ils peuvent choisir entre différentes marques. Avec ce magasin et avec nos produits, nous répondons davantage au besoin du client. Si le client a besoin de quelque chose d'urgence, il vient l'acheter ici, quel que soit le prix.”

CHIFFRE D'AFFAIRES

“C'est avec les produits alimentaires que le magasin réalise le plus de chiffre d'affaires. Dans le magasin précédent, la proportion librairie-alimentation était d'environ 50-50, mais la balance s'est mise à pencher vers l'alimentaire après le déménagement. Le changement a donc fait du bien au magasin. Mon épouse m'a traité de fou, lorsque j'ai voulu déménager le magasin, mais je crois que j'ai fait le bon choix”, dit Luc en riant.

Nous travaillons avec un boulanger de la commune voisine pour le pain et les patisseries. Pour la viande, nous faisons appel a Charles et Imperial

COIN CAFE

On the go

Luc a aménagé un coin café dans son maga­sin. Un endroit où les clients peuvent boire un bon café, éventuellement accompagné d'une pâtisserie. “Pour ce café, je me suis engagé avec Java. Ils ont équipé le magasin d'une petite machine à café, idéale pour la consommation limitée qu'il y a ici. Ce sont surtout les cafés à emporter qui ont du succès.”

Une réponse au manque de cafés

“Baal est un village qui bouge beaucoup, avec de nombreux événements. Mais hélas, il n'y a plus de cafés au centre du village. Les gens qui veulent prendre un café après une promenade ou une sortie, n'ont donc nulle part où aller. D'où l'idée d'aménager un coin café.”

Buurtwinkel Luc

GARDER LES CLIENTS PLUS LONGTEMPS DANS LE MAGASIN

“Notre clientèle se compose de jeunes et de personnes plus âgées. L'ancien magasin avait beaucoup de mal à attirer les jeunes, mais aujourd'hui, ils sont de plus en plus nombreux. La grosse différence entre les jeunes et les personnes plus âgées est que les premiers passent en vitesse, alors que les autres prennent davantage leur temps pour se balader dans le magasin. J'ai aussi appris qu'il n'est pas toujours nécessaire de servir tous les clients rapidement. Si on peut retenir le client dans le magasin trente secondes de plus, cela lui laisse le temps d'examiner l'assortiment et éventuellement de faire encore un achat impulsif.

PARKING ET HEURES D'OUVERTURE

Selon Luc, un horaire bien étudié et un parking aisé sont cruciaux pour les librairies. “Nous sommes ouverts 6 jours sur 6. Nous ne fermons que le dimanche. En semaine, nous ouvrons de 6h à 18h et le samedi de 7h à 15h. Il est très important de rester ouvert sur le temps de midi. Les gens rentrent alors à la maison ou partent au travail. Alors, ils entrent vite acheter quelque chose en passant. A côté de ça, il est crucial d'offrir un parking aisé. Une librairie est un magasin à achats impulsifs. Il faut donc que les gens puissent entrer et sortir rapidement. C'est pourquoi le fait d'avoir suffisamment de place devant la porte est une bénédiction.”

NE PAS FAIRE DE CONCURRENCE

“Je fais des sandwichs, mais uniquement garnis de charcuterie, sans légumes. A Baal, nous avons deux friteries qui proposent de vrais sandwichs. Je préfère ne pas marcher sur leurs plates-bandes. Je trouve important de ne pas concurrencer les autres commerces du village avec les mêmes assortiments. Il faut vivre et laisser vivre. J'essaie d'appliquer ça à tous les domaines. Avec les collègues commerçants, avec les étudiants jobistes qui peuvent repartir en fin de journée avec une pâtisserie invendue … Ainsi, cela reste agréable pour tout le monde”, conclut Luc.

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Écrit par Jonas Verhoest

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